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Interview de Travizory, la startup qui veut digitaliser le passage des frontières

par Alp ICT

Grâce à leur plateforme de gestion des visiteurs, unique sur le marché, Travizory aide les pays à rouvrir ou à maintenir ouvertes leurs frontières.

Ceci de manière plus sûre, plus transparente, le tout dans un processus entièrement digitalisé. Leur système utilise des technologies de pointe en matière de biométrie, d’IA et d’apprentissage automatique.

Rencontre avec Ygor Lutz et Renaud Irminger, des passionnés de la digitalisation au service du voyage.

Pourquoi avoir choisi le marché de la gestion d’identité ?

Plus de 150 pays auraient l’obligation de mettre en place un système d’autorisation de voyages similaire au processus ESTA aux Etats-Unis, s’appliquant aux les pays qui fonctionnent sans système de Visa. Or, l’expérience utilisateur n’était pas bonne avec le système ESTA et d’autres sources de données pouvaient renforcer les évaluations de risques sécuritaires. L’objectif final : digitaliser le passage des frontières, pour l’instant bien ancré dans le monde du papier.

Le premier pays à utiliser cette solution sont les Seychelles.

En décembre 2019, Travizory à eu la chance de rencontrer la représentation consulaire des Seychelles et le président du pays qui souhaitaient moderniser leur système de contrôle des frontières. Ils ont soumis les premières offres, puis la COVID-19 a fait surface.

La COVID-19 a-t-elle été une opportunité pour Travizory ?

Cette crise a joué un rôle catalyseur. L’ensemble des systèmes de contrôle de frontières sont devenus obsolètes quasiment du jour au lendemain. Il était désormais obligatoire d’analyser le risque sanitaire. Grâce à un fonctionnement « startup », ils ont pu développer un module spécifique en un mois.

Quels sont les principaux avantages de votre solution ?

Il en existe quatre principaux :

  • L’expérience utilisateur est améliorée grâce à l’utilisation du smartphone, un gain de temps énorme, aussi bien pour préparer les documents que pour passer les frontières.
  • Les données fournies par les passager.e.s et la compagnie aérienne sont centralisées au même endroit, ce qui permet de croiser les données et ainsi identifier plus facilement un risque sanitaire ou sécuritaire.
  • Grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle et du « machine learning », le processus est amélioré en continu et quasiment en temps réel.
  • Un système basé sur une interface « Drag and Drop » qui permet au pays de configurer l’outil selon ses besoins et de le modifier en temps réel.

Source : Service de l’économie du canton de Neuchâtel

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